Je te les présente d’en bas

 

À lui, à elle et encore à lui.

Des fois, je me demande si les personnes chères à mon cœur, qui ne sont plus là, avec nous, savent nous voir ou plutôt découvrir la continuité de la vie après eux. Souvent, je me surprends à penser ‘qu’est-ce qu’il aimerai son rire et ses petits yeux qui se plissent’. Des fois, j’ai envie de prendre mes enfants et leur donner un rendez-vous quelque part en espèrent que de là-haut ils arrivent à nous dire ‘wahou, on est fier, vous êtes tout ce qu’on voulait de vous’. Et puis des fois, je suis moins positive et je me dis simplement que jamais ils ne pourront voir nos enfants, leurs petits enfants. Voir leurs sourires, leurs chagrins, leurs peurs, leurs joies. Voient-ils à travers nous ? à travers nos yeux leurs évolutions et le bonheur de la vie ? Est-ce qu’un moment dans la petite enfance, mes enfants ont pu les connaître ou les voir pendant un moment de jeux ou de rêve ?

Il y a quelque temps,

j’ai parlé de mon papy à mes filles. Qu’il aurait adoré jouer et courir après elles. Qu’il aurait plus qu’aimer de chatouiller ou carrément rigoler à en perdre son dentier. Et dans ces moments là, on a juste le coeur serrer, la gorge nouée et une palpitation à 1000 rien qu’en repensant au bonheur des souvenirs.

 

« Quand tu es heureux, regarde au plus profond de toi. Tu verras que seul ce qui t’apporte de la peine, t’apporte aussi de la joie. Quand tu es triste, regarde à nouveau dans ton cœur, et tu verras que tu pleures ce qui te rendait heureux ». Kahlil Gibran